Si la Saint-Valentin est pour beaucoup synonyme de l’amour, elle représente aussi le temps des petites attentions. Offrir son cœur par quelques présents, parmi lesquels les fleurs comme les roses rouges en sont un symbole fort et répandu. Un symbole de passion amoureuse et de fougue.
Des espoirs scintillants, aux roses rouges de la Saint Valentin, voici les restes et pétales fanées que représentent les relations toxiques.

L’éclat dégressif d’une relation toxique
La Saint-Valentin est pour certains une période de célébration et de commémoration. Des bons souvenirs et des moments partagés, de la naissance d’une histoire entre deux êtres.
Nous le savons, l’amour est un concept complexe, que chacun vit à sa façon. La Saint Valentin en est une piqûre de rappel vive, dans le cœur de ceux qui portent les séquelles du temps et de la manipulation.
Les débuts d’une relation toxique sont souvent idylliques. La relation est presque parfaite : le couple vit une véritable lune de miel. L’éclat est palpable, et tout semble s’aligner.
Pourtant, assez rapidement, les choses se tassent. Deux camps se tracent dans le couple : la victime, et le manipulateur.
La victime donne de son être, de son temps, mais aussi parfois de son argent. Le manipulateur prend, et en redemande toujours plus, sans jamais rien donner en retour. S’il en feint parfois l’illusion, c’est bien souvent dans un objectif de manipulation, d’instrumentalisation ou encore de culpabilisation.
A mesure que la victime donne, elle y laisse une partie d’elle-même. Une pétale de sa rose au départ pourtant éclatante, qui s'assèche à mesure que le manipulateur toxique l’approche. Il la cueille, l’arrache à sa terre et enlève minutieusement chaque goutte de son vase, dès lors qu’elle a le dos tourné, alors même qu’il lui donne l’illusion de le remplir.
Les relations toxiques, un terreau hostile
Le manipulateur a en sa possession un tas d’épines, toutes plus conditionnées et réfléchies, les unes que les autres.
A mesure que le temps passe, il en use et les enfonce un peu plus dans le cœur de sa victime, qui ne trouve alors plus la force de contrer ses attaques ou de les repousser. Les agressions verbales, psychologiques et parfois physiques, les critiques, la dévalorisation ou encore les mots assassins, sont quotidiens.
Et pourtant, parfois au printemps, tout semble renaître le temps d’une saison. La rose semble plus éclatante que jamais, plus vivifiante et pleine d’ambition, alors que le manipulateur toxique offre un temps calme à sa victime.
Ce temps calme est une illusion, un temps de pause dont l’initiative n’est que partie intégrante de son pouvoir de manipulation. Ce mirage est un tabl